« Dénonçant les traités de libre-échange qui nuisent gravement à l’environnement, nous établirons une taxe sur les produits entrant en France en fonction de leur empreinte carbone. Nous valoriserons les circuits courts, y compris par la commande publique. »
Les traités de libre-échange sont à l’origine de nombreux désordres environnementaux. La course au profit conduit en effet trop souvent au dumping social et environnemental. Les exemples ne manquent pas : que l’on s’intéresse à la filière bois, qui exporte du bois brut français vers la Chine pour le faire revenir sous forme de meubles à bas prix sur notre sol, ou à la filière agricole, dans laquelle on importe du soja brésilien pour nourrir le bétail français, toutes ces pratiques pénalisent notre bilan carbone en accroissant considérablement nos émissions de CO2 importées.
Une taxe carbone aux frontières, reposant notamment sur l’empreinte carbone de production et sur la distance parcourue par les produits dans les échanges internationaux, est à la fois un moyen efficace de baisse de notre bilan carbone et un levier de relocalisation. Certains la proposent au niveau européen, mais elle n’a aucune chance d’être adoptée.
S’agissant de la valorisation des circuits courts, nous mettrons en place un traitement fiscal plus favorable et nous introduirons un carbone-score à l’image du nutri-score. La commande publique, libérée des exigences européennes sera également un levier important de notre politique environnementale à travers une refonte du code des marchés publics intégrant la comptabilité carbone et autorisant les critères géographiques.
proposition interdite au moins en partie par les traités de l’UE.