La France face à des groupes extrémistes turcs : le cas de Décines
République Souveraine apprend avec stupéfaction les tentatives de violences à l’encontre des Arméniens de la part des Loups Gris turcs à Décines, dans l’agglomération lyonnaise. Les membres de ce parti fasciste s’y sont retrouvés et se sont constitués, de leur aveu, en un véritable « commando turc », afin d’attaquer un rassemblement d’Arméniens venus montrer leur solidarité avec leur pays d’origine en proie à un affrontement armé avec l’Azerbaïdjan depuis le 12 juillet dernier.
Heureusement, le pire a été évité grâce au professionnalisme et au sang-froid de nos CRS qui, au prix d’une véritable bataille rangée, ont réussi à préserver la bonne tenue du rassemblement et à éviter que la manifestation tourne au drame.
C’est avec regret que nous constatons qu’après les évènements tragiques de Dijon, les affrontements communautaires fleurissent en France sur fond d’un fanatisme religieux et politique bien loin de notre idéal républicain, laïque et social. Le recul de la République nous plonge un peu plus vers le spectre d’une guerre civile dans une société communautarisée. Nous condamnons fermement ces violences et nous demandons que l’État prenne ses responsabilités et soit à la hauteur de l’enjeu : il faut dissoudre les réseaux turcs en France, que ce soit le parti « Egalité et justice », qui est une officine d’Erdogan dans notre pays, ou le mouvement Tabligh, qui est à l’origine de nombreuses radicalisations salafistes et dont certains de ses membres sont partis rejoindre l’État islamique en Irak et en Syrie. Face à l’enfer communautariste, la seule solution, encore et encore, sera la République.
Cet évènement s’inscrit dans le contexte d’une crise géopolitique en Méditerranée, où Erdogan se montre agressif (revendication de territoires maritimes, soutien des islamistes en Libye, etc.), et contre lequel la France tente de défendre ses intérêts et faire respecter le droit international. Le président turc et l’AKP utilisent leurs réseaux dans notre pays pour nous faire payer la gêne que nous leur causons dans le bassin méditerranéen. De plus, la France ne peut accepter de servir de terrain d’affrontement pour des sujets qui ne regardent que la Turquie.
Commission Affaires intérieures