The Goldman Sachs Group

4 mai 2019

Banque

  • Effectifs : 5 employés soit 2 équivalents à temps plein
  • 1 accréditations pour aller et venir à leur guise dans les institutions européennes.
  • Nombre de rendez-vous officiels avec la commission : 51 rendez-vous.
  • Dépense environ 1 299 999 euros en lobbying.
    http://www.gs.com

Goldman Sachs est un titan mondial de la banque d’investissements et des services financiers. Sa réputation de prédateur impliqué dans des scandales de grande envergure n’est plus à faire. Pour ne citer qu’un exemple, à la veille de la crise des subprimes de 2008, Goldman Sachs a su tirer profit de la chute des obligations hypothécaires en vendant à découvert des titres adossés à des crédits subprime, « pariant » ainsi sur un effondrement du marché. La banque a par la suite été secourue dans le cadre du renflouement massif organisé par le gouvernement états-unien et financé par l’argent des contribuables.

Comment sort-elle indemne de tels agissements ? Goldman Sachs a cultivé des liens aussi étroits que profonds avec l’élite politique et économique internationale. Pourtant, comme elle agit à travers de nombreux groupes et initiatives de lobbying, son influence se manifeste rarement au grand jour. Pendant longtemps, Goldman Sachs a refusé de figurer au Registre de transparence du lobbying bruxellois, et ne s’y est inscrit qu’en novembre 2014. Elle a cependant largement sous-estimé ses dépenses de lobbying dans sa première entrée dans le registre,alors qu’elle fait clairement partie des poids lourds en la matièreet que ses points d’entrée dans les institutions ont de quoi faire pâlir bien d’autres entreprises.

Parmi les politiciens qui ont travaillé ou travaillent actuellement pour Goldman Sachs, on trouve Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, Mark Carney, le gouverneur actuel de la Banque d’Angleterre, Mario Monti, l’ancien premier ministre italien, l’actuel commissaire à la Recherche Carlos Moedas et l’ancien président de la Commission, Romano Prodi. Plus récemment, José Manuel Barroso, à la tête de la Commission européenne de 2004 à 2014, a fait l’objet de fortes critiques suite à son embauche, en juillet 2016, comme président non-opérationnel de Goldman Sachs International.

Cette nomination a mis sur le devant de la scène médiatique le problème des «portes tournantes» dans les institutions européennes . Corporate Europe Observatory estime qu’il faudrait étendre la période de carence de 18 mois à 5 ans au minimum pour les présidents de la Commission européenne (et à 3 ans au minimum pour les commissaires) pour toute activité liée directement ou indirectement au lobbying et tout autre emploi qui pourrait créer un conflit d’intérêts.

Sources : Lobby facts , Transparency register, Corporate europe, Wikipedia

Quelques faits d’armes

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