GOOGLE

3 mai 2019

Entreprise (GAFAM)

  • Effectifs :
    • 15 employés dont 8,5 équivalents temps plein
    • 7 accréditations pour aller et venir à leur guise dans les institutions européennes.
  • Nombre de rendez-vous officiels avec la commission : Plus de 219 rendez-vous soit environ 7 rendez-vous par mois.
  • Dépense environ 6 249 999 euros en lobbying
    http://www.google.com/

Pas la peine de chercher cette entreprise sur un moteur de recherche ! Géant mondial de la technologie spécialisé dans les services liés à Internet, dans la publicité en ligne, dans la recherche sur Internet et dans l’informatique « en nuage », l’ambition à long terme de Google est ni plus ni moins que d’ « organiser les informations mondiales et de les rendre accessibles et utiles à toutes et tous ».

Cette entreprise ne se distingue pas par son humilité. Google n’est pas installé de longue date dans le Bruxelles du lobbying, il est arrivé dans le quartier européen il y a peu, en même temps que d’autres entreprises technologiques de la Silicon Valley. Elles ont sorti le grand jeu, n’ont pas regardé à la dépense, ont débauché des initiés de l’Union européenne et les plus beaux spécimens de l’eurocratie, pour finir par battre le record du plus grand nombre de rendez-vous de lobbying avec le haut niveau de la Commission depuis 2014. Les entreprises du secteur technologique sont désormais en concurrence avec les géants de l’énergie et les grandes banques lorsqu’il s’agit d’afficher les plus gros budgets de lobbying.

Au cours des cinq dernières années, Google a déclaré une augmentation de 700% de ses dépenses de lobbying auprès de l’Union européenne. Il n’est pas surprenant de voir la réglementation relative à la protection des données en tête de ses priorités, le secteur technologique souhaitant pouvoir continuer à mettre son nez dans votre vie privée pour stocker secrètement les informations récupérées et finir par les vendre. Trois enquêtes anti-trust (entendez : pour monopole abusif) sont au cœur des activités de lobbying de Google auprès de la Commission : l’une portant sur sa régie publicitaire AdSense, l’autre sur son service de shopping et la dernière pour savoir si son système d’exploitation, Android, accorde un traitement préférentiel aux produits estampillés Google. L’entreprise risque des amendes allant jusqu’à 10% de son chiffre d’affaires mondial pour chacune de ces affaires, au cas où elle serait déclarée coupable de violation des règles concurrentielles de l’UE.

Sources : Lobby facts , Transparency register,Corporate europe

Quelques faits d’armes

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